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My dear,
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7 mars 2009

en quittant sa vie

Je me suis levée du lit, me suis rhabillée, j'ai pris mes chaussures dans la main et j'ai fermé doucement la porte. Je me suis assise sur l'esqualier pour mettre mes souliers, puis je suis descendue ses escaliers, remontant la fermeture éclair de mon manteau jusque sous le menton. Dehors il faisait pratiquement nuit, un matin d'hiver.
Il ne m'a pas retenu. Il ne m'a pas dit d'avoir tord. Il ne s'est pas excusé non plus. Le chewing-gum dans ma bouche m'étouffe et me fait pleurer; je dois me concentrer sur la respiration comme quelqu'un qui risquerai de cracher ses poumons, je risque de pleurer mon coeur.

Le doute. Les remords. Et s'il ne m'a pas trahi? J'aurai pas dû lui rendre ses clefs... Une petite scène aurait suffit.

Un jour plus tard, je triche. Je vais sur ses mails. Et je la découvre...

Quatre jours plus tard, il m'apelle, quotidiennement, après être rentré d'une soirée. Si je veux venir le voir.
Je pense oui et lui dit non.
Si c'est finit.
Je pense non, et lui dit oui.

Je l'aime, comme j'en ai aimé beaucoup. On a eu nos âmes ensoleillées de bonheur. Je ne comprend pas pourquoi il nous a mit tous les deux dans cette situation. Lui, c'est celui qui me faisait sourire tous les jours. Qui aimait mon corps tel qu'il était. Me faisait manger aussi souvent qu'il pouvait. Il était attentionné, aimant, parfois un peu idiot, mais respectueux.
Et je l'aimerai, mon trésor de souvenir, encore longtemps. J'espère ne jamais l'oublier; et j'envie l'ignorance de son africaine qui veille dans son autre maison.

Que Dieu te bénisse et ta famille, enfant de feu.

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